mercredi 26 septembre 2007

A l'ouest rien de nouveau, au nord-est parcontre..!

Voilà bien longtemps que je ne t'avais pas écris ami lecteur. Tu devais trouver le temps long et le séjour de nos compagnons bien vide.. où peut être avais tu abandonné cet endroit si peu vivant pour un blog plus animé. Si tel est le cas, premièrement honte à toi, et deuxièmement permets moi de te dire que tu avais eu tord.

Soit.. je te pardonne.. Lis donc ces quelques lignes !


Qu'ont donc bien pu faire nos 4 chevaliers de nouveau chateau pendant tout ce temps..?

Déjà je vois dans ta tête se dessiner des scénarii plus fous les uns que les autres.

Stop ! Tu te fourvois..


Laisse moi te raconter un peu. Entre autres formulaires d'enrollment et inscriptions diverses, nos amis se sont doucement installés dans leur nouveau chez eux. Au programme, découverte de la ville et de ses environs, premières soirée anglaises, adaptation au climat, tentative d'effort physique inaboutie (non, pas de mauvaises pensées s'il te plait..) et bien d'autres folies encore.

Commençons par la mer. Située à 10km environ de leur appartement (soit 7 min en footing à l'allure de Julien, hum...), elle se caractérise par une houle soutenue, de belles vagues et donc, des surfeurs en masse. Je vois des folles excitées qui s'excitent déjà au loin, du calme mesdames ! On respire.. c'est bien.

La plage est submergée de baigneurs et de vacanciers en plus..

Je plaisante bien sur.. pourtant l'eau atteind allègrement les... 15 dégrès.

Ce n'est pas ce détail qui a stoppé nos valheureux héros, qui pris dans une folie passagère ont cru bon de se baigner. Refroidis mais ravivés, ils ont ensuite repris leur route.


Sortie nocturne dans la foulée, manteau et moufles préparées, mais pas question de les prendre. Ah non monsieur ! En Angleterre, pas de vestiaire, juste de la chair à nue. (ce qui n'a pas manqué de rendre fou le Julien) On sort avec juste le neccessaire vital à la survie par températures peu élevées. Le tout c'est de penser qu'on a chaud.. même si.. enfin.. c'est pas que.. mais bon..

Si la vie en générale se révèle assez chère dans ce pays, l'alcool lui est facilement accessible pour moins de pounds qu'il n'en faut pour manger, ça promet.


Rentrés au bercaille, une bonne nuit attend déjà nos alcol.. acolytes. C'était sans compter sur la phobie anglaise la plus répendue dans une résidence universitaire. J'ai nommé les incendies. Troisième alarme en 2 jours, sauf que celle ci intervient à 3h du matin et pousse tout ce petit monde, fraichement vétu, vers l'exterieur du batîment..! Mais, tout venant à point à qui sait attendre, ce sont les alarmes incendies qui ont permis à nos français de rencontrer du monde. Comme quoi !


Au reveil, on s'essaye avec abnégation à la cuisine anglaise du côté des hommes (Accompagné par Rachel la compagne de Erwan).. Sans grand succès mais avec beaucoup d'amour et une bonne dose de courage, le téflon de la poèle premier prix d'un des collocataires (Clément pour ne pas le nommer) ayant eu la bonne idée de se meler au bon gout des oeufs fraichement préparés.

Et ainsi les journées se succèdent, de découvertes en découvertes, de sortie en sortie, de rencontres en rencontres..
Beaucoup de temps libre et surtout de motivation ont finalement poussé tout ce petit monde vers le sport, la découverte des parcs pour certains, celle des tapis roulant pour d'autres. Chacun sa façon de faire, le principal étant de se dépenser pour être le plus beau sur le dancefloor à la nuit venue !

Bref, tu l'auras compris, leur intégration suit son petit bonhomme de chemin. La reprise des cours est imminente et les esprits fulminent.
La suite ? Patience !

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